Dans le monde du football, où les stars brillent et où l’histoire se fait, le nom de Yassine Bounou a émergé comme l’un des héros du jeu enchanteur qui ont écrit des chapitres inoubliables. Des rues de Casablanca aux scènes mondiales, Bounou a tracé sa voie pour devenir un gardien imbattable, et un symbole d’espoir et d’inspiration pour tous ceux qui le suivent.
Avec son sourire, ses compétences exceptionnelles et ses réactions rapides, Bounou n’était pas seulement un gardien, mais est devenu une légende vivante incarnant l’artisanat et l’humilité. Avec une carrière pleine de réalisations et de moments qui ont gravé son nom dans les annales de la grandeur du football, le « lion » marocain a soigneusement gravi les échelons du succès, sans jamais se décourager ni abandonner, s’accrochant à son désir, continuant sur son chemin vers son objectif, jusqu’à ce que le destin le récompense et que son talent soit connu du monde entier.
Le gardien des « Lions de l’Atlas » est né le 5 avril 1991 à Montréal, au Canada, de parents marocains qui avaient émigré au Canada, avant de retourner dans leur pays d’origine avec ses parents à l’âge de huit ans et de rejoindre l’académie du Wydad Casablanca en tant que gardien, progressant à travers les différentes catégories d’âge, jusqu’à ce qu’il soit promu en équipe première à l’âge de 19 ans et devienne le deuxième gardien du club « rouge ».
La carrière de Yassine Bounou a commencé par la fin, comment pourrait-il en être autrement, l’histoire témoigne de cette froide nuit de novembre 2011 lorsqu’il a appris qu’il porterait la responsabilité de protéger le but du Wydad dans l’un des stations les plus importantes du club, où il était le gardien prometteur lors d’un rendez-vous historique en finale de la Ligue des Champions de l’Afrique, et l’adversaire n’était autre que l’Espérance de Tunis dans leur propre stade à Rades. Bounou a été chargé de protéger le but du Wydad en remplacement du premier gardien Nader Lamyaghri, empêché de participer officiellement à la confrontation en raison d’une fracture.
Bien que Bounou ait perdu la finale en raison d’un but tardif du Ghanéen Harrison Afful, il a acquis de l’expérience dans les grands matches. Depuis Rades, Bounou a commencé à jouer régulièrement avec l’équipe « rouge », en plus de sa progression dans les équipes de jeunes de l’équipe nationale marocaine, avant de jouer son premier match officiel avec l’équipe première contre le Burkina Faso en 2013, lorsque les Marocains étaient rassurés que leur but serait en sécurité sous la protection de ce « lion ».
Et le 14 juin 2012, les fans du Wydad se sont réveillés avec la nouvelle du départ de Bounou de leur équipe, et vers quelle destination ? Une destination très surprenante pour tout le monde : la deuxième équipe de l’Atlético Madrid, qui joue en troisième division du championnat espagnol. Bounou a choisi la voie difficile et est revenu à zéro dans l’espoir d’un départ plus fort, et le début a été très difficile, ses chances avec l’équipe première de l’Atlético Madrid étaient inexistantes malgré ses performances brillantes avec la deuxième équipe, ce qui l’a conduit à prendre une étape plus difficile et à passer à Saragosse, qui jouait en deuxième division, et là, il a prouvé ses capacités au monde de manière remarquable, avant de passer à Gérone, qui lui a finalement donné la chance de jouer en première division de « La Liga » et de rencontrer les étoiles les plus brillantes du jeu enchanteur, où le Marocain a montré ses capacités et s’est imposé comme l’un des meilleurs gardiens du championnat espagnol, et a continué à « exceller » et à impressionner les suiveurs du championnat malgré la baisse de niveau de son équipe qui a terminé la saison par une relégation en deuxième division de « La Liga ».
Bounou a refusé de continuer avec Gérone et de reculer d’un pas, il a déménagé à Séville en prêt pour une saison avec une option d’achat, et a montré son enthousiasme pour le déménagement vers le club andalou, et son désir de réaliser de bonnes performances avec une équipe qui était parmi les plus en vue en Espagne et en Europe à ce moment-là. Malgré ses débuts difficiles avec Séville, et son temps passé sur le banc, Yassine Bounou a fait une impression remarquable, conduisant son équipe au titre de la Ligue Europa à la fin de la saison, ce qui a fait se demander à tous ceux qui l’ont vu comment ce mur impénétrable pouvait passer toute une saison sur le banc ? Et depuis, Bounou est devenu le premier gardien de Séville, qui n’a jamais cessé d’étonner tout le monde jusqu’à ce qu’il devienne aujourd’hui l’un des gardiens les plus en vue du monde.
L’histoire de l’excellence ne s’est pas arrêtée là, Yassine a continué à se challenger, et a remporté le trophée « Zamora » du meilleur gardien du championnat espagnol de la saison 2021/2022, un exploit qu’aucun Arabe n’avait atteint auparavant, lui permettant de continuer sa légende en lettres d’or. Ensuite, Bounou a mené son équipe nationale aux huitièmes de finale de la Coupe du Monde, puis aux quarts de finale et ensuite aux demi-finales, où il a montré au monde qu’il était une barrière impénétrable contre les adversaires les plus forts, surtout lors des tirs au but contre l’Espagne où il a arrêté les tentatives de certains des tireurs les plus habiles du monde.
L’histoire a continué, et Bounou n’était pas prêt à terminer sa carrière avec Séville sans gagner un autre titre de la Ligue Europa, dans lequel il a de nouveau joué un rôle de premier plan, après avoir décidé du titre avec ses arrêts extraordinaires lors du match puis dans la série de tirs au but contre le géant italien Roma, confirmant à tous qu’il était un numéro difficile dans le gardiennage mondial.
Bounou a continué d’écrire son nom dans l’histoire en lettres d’or, en rejoignant Al-Hilal en Arabie Saoudite pour poursuivre le voyage, et comme il l’a fait dans toutes ses étapes précédentes, il écrit à nouveau l’histoire avec l’un des géants du football arabe et asiatique, remportant trois titres précieux avec eux, après avoir remporté la Supercoupe d’Arabie Saoudite l’année dernière, et le titre de championnat local pendant la saison récemment terminée, en plus du titre de la Coupe du Roi, vendredi dernier, aux dépens d’Al-Nassr.
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