Casablanca et Rabat, deux des plus grandes villes du Maroc, comptent parmi les endroits les moins chers pour les expatriés au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (région MENA).

Selon la dernière enquête sur le coût de la vie de Mercer, Casablanca se classe au 153e rang et Rabat au 173e rang sur 226 grandes villes mondiales. Cela indique des conditions de vie relativement abordables pour les travailleurs internationaux dans les deux villes marocaines.

L’enquête a souligné Dubaï et Tel Aviv comme les villes les plus chères de la région MENA. Dubaï, maintenant la 15e ville la plus chère du monde, a dépassé Tel Aviv, qui est tombée à la 16e position.

Abu Dhabi s’est également classée haut avec la 43e place, tandis que Riyad et Djeddah en Arabie Saoudite occupent respectivement les 90e et 97e places.

Plus loin dans la liste se trouvent Amman (108e), Manama (110e), Koweït City (119e), Doha (121e) et Mascate. Istanbul se situe à la 130e place, indiquant des coûts de vie modérés malgré les récentes luttes inflationnistes de la Turquie.

En bas de la liste se trouvent Le Caire (168e), Alger (194e), Ankara (208e) et Tunis (210e) parmi les villes les moins chères pour les expatriés dans la région MENA.

L’enquête de Mercer a mis en lumière plusieurs facteurs contribuant à ces classements. L’inflation, les fluctuations des taux de change, la volatilité économique et géopolitique, les conditions du marché immobilier et les coûts de transport figurent parmi ces facteurs.

Par exemple, la Turquie a été gravement touchée par l’inflation, ce qui a conduit à des augmentations de prix significatives pour les articles quotidiens tels que l’huile d’olive, le café, l’essence et même les coupes de cheveux, selon le rapport.

À l’échelle mondiale, Hong Kong, Singapour et Zurich ont conservé leurs positions comme les villes les plus chères au monde pour les travailleurs internationaux. Ces villes se caractérisent par des marchés immobiliers exorbitants, des coûts de transport considérables et des prix élevés pour les biens et services.

À l’autre extrémité du spectre se trouvent Islamabad, Lagos et Abuja parmi les villes les moins chères.

Morocco World News

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