L’ambitieuse refonte du permis de conduire au Maroc s’est heurtée à un obstacle le 25 mars. Un taux d’échec de 80 % à l’échelle nationale au nouvel examen théorique, doté d’une banque de questions entièrement remaniée par la NARSA, a surpris tout le monde. Le ministère des Transports et de la Logistique, dirigé par Mohammed Abdeljalil, a réagi rapidement.

A l’issue d’un conseil des ministres, le ministre Abdeljalil a souligné l’importance de l’examen, qui dépasse le simple test. Il s’agit d’un projet fondamental aligné sur la Stratégie nationale de sécurité routière de 2017, axé sur une meilleure éducation des conducteurs par la formation, la sensibilisation et des contrôles plus stricts. Lancé en 2020, le projet a nécessité deux années de travail de la NARSA et de collaboration avec des auto-écoles.

En réponse aux faibles scores, le ministère et la NARSA ont analysé les résultats et identifié les lacunes. Ils ont mis en œuvre les corrections nécessaires et, heureusement, les taux de réussite ont augmenté tout au long de la semaine. Mercredi, les taux de réussite variaient entre 32/40 et 39/40 pour le permis de type « B » et entre 38/46 et 42/46 pour les autres catégories. Le ministère anticipe un taux de réussite de 55% d’ici vendredi et un retour aux taux habituels prochainement.

NARSA exhorte tout le monde à adopter cette réforme. Leur objectif est d’assurer une formation adéquate aux nouveaux conducteurs, contribuant ainsi à un environnement routier plus sûr au Maroc.

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