Une enquête récente menée par Sunergia pour l’Economiste a montré qu’il existe une opposition considérable parmi les Marocains à la légalisation de la cohabitation entre couples non mariés.
L’enquête a révélé que pas moins de 91 % de la population est contre la reconnaissance légale d’une telle cohabitation, reflétant un fort attachement aux valeurs traditionnelles et aux cadres juridiques existants.
Les résultats ont montré que seule une petite partie des Marocains soutient l’idée, avec seulement 6 % en faveur et 3 % restant neutres.
L’enquête a indiqué que les hommes montrent un peu plus de soutien pour ce changement social, avec 8 % en faveur de la légalisation comparé à 4 % des femmes.
Les seniors âgés de 65 ans et plus sont le groupe d’âge le plus favorable, avec 15 % en faveur de la légalisation, suivis par les jeunes adultes âgés de 25 à 34 ans avec 9 %.
Pendant ce temps, le groupe d’âge le plus jeune de l’enquête, les personnes entre 18 et 24 ans, sont les plus opposées à l’idée, avec un taux de désapprobation de 96 %.
Le statut socio-économique influence également les opinions sur la cohabitation, comme le révèle l’enquête. Les personnes à revenu plus élevé, notamment celles des catégories socio-professionnelles A et B, ont montré un taux d’approbation légèrement plus élevé de 11 %.
La cohabitation est fortement désapprouvée au Maroc car elle est en contradiction avec les normes sociétales et les principes islamiques du pays.
Les lois du pays interdisent les relations sexuelles hors mariage, et la cohabitation entre couples non mariés est considérée comme illégale. En cas de flagrant délit, les individus peuvent être soumis à des sanctions légales, y compris des amendes et des peines d’emprisonnement.
Malgré ces interdictions légales et culturelles, la cohabitation se produit, notamment dans les grandes villes où les vues sociales sont généralement plus progressistes et plus souples.
MOROCCO WORLD NEWS
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